Tous les ans, l’Université de Paris Saclay organise un colloque universitaire sur l’innovation et le handicap. La journée regroupe des institutionnels, des associations, des étudiants et des chercheurs, autour de conférences, de concours d’innovation et d’ateliers.
Cette année, le colloque avait lieu à l’IUT d’Orsay en avril dernier (je sais, je suis en retard dans mes posts) et j étais convié à parler cuisine et handicap avec mon camarade et co-auteur Christophe Lavelle. Christophe était en duplex depuis la Géorgie (celle des pays de l’Est), tandis que j’étais sur place (1h45 depuis chez moi en transport en commun. Vivement le métro du Grand Paris…).
Ce fut un grand moment d’échanges autour de ce vaste sujet, qui mériterait peut-être un colloque entier pour aborder en détail tous ses aspects. L’alimentation touche tous les sens et nécessite des aptitudes motrices complexes. Chaque handicap (qu’il soit inné, acquis, d’origine accidentelle ou lié à l’âge) va impacter nos facultés à préparer notre nourriture mais aussi à la manger. Et on ne peut pas non plus parler alimentation et handicap dans parler de l’accès aux métiers de la cuisine pour le personnel handicapé.
Une conférence très enrichissante, qui m’a aussi permis de voir les projets des étudiants, qui allaient de la modélisation des perceptions autistiques à la construction d’une harpe low cost pour dyspraxiques. Cette journée m’a aussi apporté de nouvelles opportunités, puisqu’on me propose de participer à des séminaires sur l’innovation dans le cadre d’un master Supelec-Essec, en 2024. Je vous en toucherai sans doute deux mots (avec moins de retard, promis).
Lien vers le site d’Handiversité, pour ne pas rater la prochaine session par ma faute.